Saison
2024-2025

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Le Crime de l'Orient-Express

Agatha Chr​istie

Adapté au théâtre par Ken Ludwig
Version française Gérald Sibleyras

Du 18 janvier au 1er février 2025

Agatha Christie nous embarque dans un trajet intriguant
à bord du plus célèbre des trains.

Catherine Conet, Margaux Frichet, Mathilde Bourguet, Cécile Van Snick, Michel Hinderyckx, David Leclercq, Jef Rossion, Robin Van Dyck, 
Laura Fautré et Arnaud Van Parys 
dans le rôle d’Hercule Poirot


Mise en scène  Fabrice Gardin
Assistante Sandra Raco
Scénographie  Ronald Beurms 
Costumes  Françoise Van Thienen / Sophie Malacord 
Lumières  Félicien Van Kriekinge 
Vidéos Allan Beurms 
Musique Laurent Beumier 

CALENDRIER DES REPRÉSENTATIONS

Le spectacle 'Le Crime de l'Orient-Express' dure 2h15 avec entracte.

JANVIER 2025

Réservation

Mar
02.01.24




Mer
03.01.24




Jeu
04.01.24




Ven
05.01.24


Sam
18.01.25



20H15

Dim
19.01.25

15H00


Mar
21.01.25




Mer
22.01.25



20H15

Jeu
23.01.25

Matinée scolaire 13H30
​20H15

Ven
24.01.25


 
20H15

Sam
25.01.25

​15H00
 
20H15

Dim
26.01.25

15H00


Mar
28.01.25



20H15

Mer
29.01.25



20H15

Jeu
30.01.25

Matinée scolaire 13H30
​20H15​

Ven
31.01.25

 
 
20H15

Sam
01.02.25

 15H00
 
20H15

Dim
02.02.25




POUR EN SAVOIR PLUS 

« Allez-y ! Foncez ! S’il y a bien un spectacle à ne pas manquer, c'est ‘Le Crime de l'Orient-Express’ de la célèbre romancière Agatha Christie. Sur scène, le casting est impeccable. Les dix interprètes, en costume d’époque, excellent toutes et tous dans leur rôle respectif. »

La Libre

« Du grand spectacle à un train d’enfer. Dans le puzzle scénographique qui bouge constamment sous nos yeux, la mise en scène opère des mouvements très cinématographiques avec des travellings, des angles panoramiques, des plans plus subjectifs et, bien sûr, des gros plans quand il s’agit de décortiquer les armes du crime, les preuves matérielles, les indices, etc. Misant plus sur l’humour que sur le thriller, ce Crime de l’Orient-Express orchestre un périple qui file à pleine vapeur. »

Le Soir

« Une mise en scène ‘bluffante’. Les talents conjugués sur et autour de la scène font de ce spectacle un blockbuster théâtral. »

L’écho

​Une balade inquiétante et amusante à l’intérieur du plus célèbre des trains… 
Dans cette histoire tirée du célèbre roman d'Agatha Christie, Hercule Poirot prend l'Orient-Express pour rentrer d'Istanbul à Londres mais alors que le train se retrouve bloqué par la neige dans les montagnes yougoslaves, un meurtre est commis. Les passagers sont tous suspects et le célèbre détective se lance dans une course contre la montre pour identifier l'assassin, avant qu'il ne frappe à nouveau.

Un train plein de suspects remarquables et un alibi pour chacun, c'est le mystère parfait pour Hercule Poirot, enquêteur atypique, rusé et belge !
Agatha Christie, dont on connaît l’étendue du savoir-faire, mène l’intrigue avec une maîtrise quasi mathématique. Cette grande dame du suspense, avec sa précision légendaire, embrouille les pistes et entremêle les fils de l’histoire dans une progression dramatique certaine, pour ne révéler la solution qu’avec une lenteur voulue et une habileté presque démoniaque. 
Elle nous subjugue par sa logique, son mystère et son ambiance et déploie des connaissances psychologiques hors du commun. 

L’adaptation de Ken Ludwig, sans conteste le plus célèbre dramaturge contemporain américain, gère habilement le puzzle d’Agatha Christie, nous déplaçant rapidement d’une révélation à l’autre. 
Un trajet de première classe !


Quelques mots avec le metteur en scène, Fabrice Gardin

Quels sont les éléments qui ont éveillé votre intérêt pour ce projet ?

Le plaisir de retrouver Lady Agatha avec qui j’ai déjà collaboré et qui m’oblige de faire fonctionner mes petites cellules grises pour amener au public son histoire de la manière la plus fluide et amusante possible. Le plaisir de faire un grand spectacle. Le plaisir de diriger une impressionnante distribution. Le plaisir de retrouver des artistes avec qui j’ai déjà collaboré à de nombreuses reprises et le plaisir d’en découvrir d’autres. Le plaisir des répétitions, le plaisir de la recherche. Oui, je dirais le plaisir…

Ce que j’aime chez Agatha Christie, c’est l’atmosphère qu’elle arrive à créer. Elle place ces personnages dans un endroit clos et elle sonde l’âme humaine. C’est fabuleux à travailler, à triturer. Pour une troupe de comédiens en répétition, il y a beaucoup de travail car au-delà de la précision, qui est déjà un sérieux défi, nous avons apporté à ces personnages une tenue psychologique. Les textes d’Agatha sont toujours d’actualité, tout simplement parce que les rapports humains sont toujours les mêmes sous toutes les latitudes. Elle a réussi à placer un microcosme de société cosmopolite dans un wagon fermé et là, les âmes se dévoilent.

Comment définir ce texte ?

C’est clairement une comédie policière. Il y a un meurtre, il faut le résoudre mais on sait que c’est un jeu. Les règles sont claires. Il y a de l’humour, de la farce parfois, des faux-semblants. On est là pour s’amuser. Une phrase sur deux est à double-sens, on choisit en répétitions de l’éclairer soit par l’humour soit par le suspens. On parsème le spectacle d’indices. Certains seront visibles tout de suite, d’autres feront écho après la représentation.

Quelle est la difficulté de monter Agatha Christie sur une scène de théâtre ?

Agatha Christie représente un des plus grands succès littéraires du XXe siècle. Elle a contribué à fixer les règles du roman policier de type classique où le meurtre et l’enquête se déroulent en lieu clos et dont les détectives découvrent l’énigme par la rigueur du raisonnement et la pénétration psychologique. La complexité de l’intrigue, l’ingéniosité de la machination criminelle et le caractère inattendu de la solution du problème confèrent à ses romans tous les aspects d’un divertissement intellectuel. Mais ici, nous sommes sur une scène de théâtre. Il faut que ça devienne vivant, que les personnages prennent vie et que le public croit en eux. Nous devons donc garder la spécificité d’Agatha Christie mais en même temps lui donner un dynamisme propre à la scène. Cette adaptation nous aide à réaliser ce défi.

Quel est l’apport de Ken Ludwig ?

Si le spectateur ne connait pas la résolution de l’enquête, tant mieux, il se fera probablement avoir mais s’il la connait déjà, notre boulot consiste à lui faire passer une soirée divertissante en notre compagnie, c’est pourquoi nous avons mis une attention particulière à donner à chaque personnage des caractéristiques amusantes mais sincères. Ken Ludwig qui a adapté le roman à la scène en anglais est resté fidèle au mystère du roman tout en amenant son découpage des scènes et son écriture rythmée et dynamique. Il ramène le nombre du suspects à huit, par rapport à douze dans le roman original, ce qui permet de connaître et suivre les personnages, même de leur donner une petite scène d’exposition à chacun. Mais on conserve suffisamment de suspects pour qu’il ne soit jamais évident de savoir qui est le véritable tueur. Le grand changement aussi, c’est l’humour. Ludwig est beaucoup moins sérieux, moins thriller que Christie et c’est une bonne approche pour ceux qui connaissent déjà la solution.

Comme nous sommes dans une adaptation, on peut aussi se permettre des choses.

Hercule Poirot, le détective dont les principales caractéristiques sont des moustaches délicatement soignées, des souliers vernis et un goût maniaque pour l'ordre, est le personnage le plus célèbre d'Agatha Christie, celui dont la vanité n'est égalée que par le talent de ses petites cellules grises. Son nom indique que cohabitent dans le personnage tout à la fois le génie et la force dans le combat contre le crime (Hercule) ainsi que le ridicule (Poirot). Mais Agatha dit aussi : « Un honnête homme et un jouisseur, appréciant la bonne chère autant que les voyages ; caustique, sûr de lui, l’esprit toujours à l’affût, passionné par le pourquoi et le comment des choses, par les gens qu’il prend un malin plaisir à décortiquer et à aimer, malgré leurs noirceurs… Passionné par la vie, en somme. »

Arnaud Van Parys ne va pas jouer Hercule Poirot comme on l’a déjà vu. Je l’ai choisi pour humaniser le personnage. Nous n’avons pas voulu en faire une caricature. Ici, on peut s’identifier à Poirot et pas seulement être en admiration. C’était important pour moi, surtout dans cette histoire où, justement, Poirot fait tomber la carapace. Dans notre version, Bruno Georis est le Bouc idéal car ce n’est pas un tableau vierge sur lequel Poirot écrit ses recherches, il est l’ami, le confident et le double dans l’humour. Même si c’est tragique, ils s’amusent ensemble de l’avancée des recherches. Toute la distribution a été construite au diapason, ils apportent tous beaucoup d’humanité à leurs personnages.